- ZGMF BalmungManga-Fan no Tennō Heika1000 messagesBadge gagné après 1000 messages et commentaires sur le forum.Un ancien de Manga-FanPlus de 5 ans sur Manga-Fan.
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[J-Drama] Nobunaga Concerto
Mer 11 Nov 2015 - 22:54
Nobunaga Concerto
Informations :
Titre : 信長協奏曲 - Nobunaga Kyōsōkyoku
Nobunaga Concerto
Titre alternatif :
Genre/thème : Historique, voyage dans le temps
Nombre d'épisode : 11 - 50 mins environ
Diffusion : Octobre - décembre 2014 | Fuji TV
Site officiel japonais :
http://www.fujitv.co.jp/nobunaga-concerto-drama/
Licencié fr. : Crunchyroll
http://www.crunchyroll.com/nobunaga-concerto-drama
N.B. : Cette série est l'adaptation d'un manga d'Ishii Ayumi (en cours de publication depuis 2009), parallèlement au drama, elle a aussi connu une adaptation en animé (aussi dispo chez Crunchyroll).
Synopsis :
À la suite d’un étrange phénomène, Saburô est projeté dans l’ère Sengoku (une époque située entre le XVe et le XVIe siècle). Il rencontre un jeune homme malade, un certain Oda Nobunaga, amené à devenir l’un des plus grands seigneurs de guerre du Japon. N’ayant pas la force d’assumer cette fonction, Nobunaga demande à Saburo de le remplacer, d’autant que tous les deux se ressemblent d’une façon troublante. Avec ses connaissances du monde moderne, Saburo parviendra-t-il à unifier le pays ?
Titre : 信長協奏曲 - Nobunaga Kyōsōkyoku
Nobunaga Concerto
Titre alternatif :
Genre/thème : Historique, voyage dans le temps
Nombre d'épisode : 11 - 50 mins environ
Diffusion : Octobre - décembre 2014 | Fuji TV
Site officiel japonais :
http://www.fujitv.co.jp/nobunaga-concerto-drama/
Licencié fr. : Crunchyroll
http://www.crunchyroll.com/nobunaga-concerto-drama
N.B. : Cette série est l'adaptation d'un manga d'Ishii Ayumi (en cours de publication depuis 2009), parallèlement au drama, elle a aussi connu une adaptation en animé (aussi dispo chez Crunchyroll).
Synopsis :
À la suite d’un étrange phénomène, Saburô est projeté dans l’ère Sengoku (une époque située entre le XVe et le XVIe siècle). Il rencontre un jeune homme malade, un certain Oda Nobunaga, amené à devenir l’un des plus grands seigneurs de guerre du Japon. N’ayant pas la force d’assumer cette fonction, Nobunaga demande à Saburo de le remplacer, d’autant que tous les deux se ressemblent d’une façon troublante. Avec ses connaissances du monde moderne, Saburo parviendra-t-il à unifier le pays ?
(Source : Crunchyroll - Icotaku)
Casting :
Oguri Shun dans le rôle d'Oda Nobunaga/Saburo
Shibasaki Kou dans le rôle de Kichô (l'épouse de Nobunaga)
Mukai Osamu dans le rôle d'Ikeda Tsuneoki
Mizuhara Kiko dans le rôle d'Oichi
Yamada Takayuki dans le rôle de Denjiro
Fujiki Naohito dans le rôle de Takenaka Hanbee
Etc.
Mon Petit Avis :
Je commence par le plus important : cette série est géniale ! Point final.
La série suit logiquement l’histoire du célèbre Oda Nobunaga ; on retrouve ainsi les principaux épisodes de sa vie et de sa marche vers le pouvoir, que ce soit avec les batailles, les liens politiques avec les autres daimyôs, mais aussi concernant des décisions politico-économiques. Généralement, en particulier dans la première moitié de la série, chacun de ces épisodes est abordé avec une certaine légèreté teintée de toute la naïveté de Saburô/Oda qui rêve de construire une société de paix, sans guerre. Mais la réalité du monde est tout autre.
En fait, tout au long des 11 épisodes, le glissement est bien perceptible, cette naïveté se transforme ; Saburô/Oda doit se rendre compte des limites d’une telle vision idyllique et les accepter, le choc est même parfois dur, que ce soit avec la violence des batailles, la douleur des trahisons. Ce changement se perçoit très fortement au niveau de l’ambiance : on rigole beaucoup au cours des premiers épisodes, beaucoup moins vers la fin (malgré quelques passages plus légers et toujours bien amenés). Certaines séquences sont même dures, révoltantes. Saburô doit lutter contre cette noirceur du monde qui l’entoure. Mais il n’est pas seul ; ses actions lui auront fait gagner le cœur de ses conseillers, comme Tsuneoki (Tsune-chan), mais aussi le cœur de Kichô, l’épouse de Nobunaga. La relation entre elle et Saburô est par ailleurs vraiment plaisante et agréable à suivre.
Chose que j’ai beaucoup appréciée, c’est l’approche de l’Histoire. Malgré toutes les libertés prises avec la vraie Histoire, Nobunaga Concerto parvient à s’accaparer des principaux événements de la vie de Nobunaga pour en faire un ensemble cohérent, convaincant sans trop tordre le cou à la réalité historique. Un petit regret peut-être, c’est le manque de repère chronologique. Cela ne gène cependant pas trop le scénario, l’ensemble se s’enchaîne très bien.
Les Japonais sont plutôt bons pour la réalisation de dramas « historiques ». Les décors sont toujours soignés, et plus particulièrement encore les vêtements. Il est par ailleurs intéressant d’observer le style vestimentaire de Saburô/Oda qui suit très bien le développement du personnage, de son adaptation, tout en gardant une réelle particularité.
Si cette réalisation est réussie, j’ai juste regretté le manque de diversité dans les décors au sein du château du clan Oda. C’est récurrent dans beaucoup de séries de ce genre (encore que les taigas de la NHK doivent avoir des budgets bien plus importants), mais je l’ai plus ressenti ici.
Sur le plan musical, c’est ici également réussi ; les différents thèmes accompagnent la plupart du temps de la meilleure manière possible chaque événement, chaque moment important en lui faisant gagner en intensité.
- L'avis qui suit est un condensé de celui posté sur mon blog (lien).
La série suit logiquement l’histoire du célèbre Oda Nobunaga ; on retrouve ainsi les principaux épisodes de sa vie et de sa marche vers le pouvoir, que ce soit avec les batailles, les liens politiques avec les autres daimyôs, mais aussi concernant des décisions politico-économiques. Généralement, en particulier dans la première moitié de la série, chacun de ces épisodes est abordé avec une certaine légèreté teintée de toute la naïveté de Saburô/Oda qui rêve de construire une société de paix, sans guerre. Mais la réalité du monde est tout autre.
En fait, tout au long des 11 épisodes, le glissement est bien perceptible, cette naïveté se transforme ; Saburô/Oda doit se rendre compte des limites d’une telle vision idyllique et les accepter, le choc est même parfois dur, que ce soit avec la violence des batailles, la douleur des trahisons. Ce changement se perçoit très fortement au niveau de l’ambiance : on rigole beaucoup au cours des premiers épisodes, beaucoup moins vers la fin (malgré quelques passages plus légers et toujours bien amenés). Certaines séquences sont même dures, révoltantes. Saburô doit lutter contre cette noirceur du monde qui l’entoure. Mais il n’est pas seul ; ses actions lui auront fait gagner le cœur de ses conseillers, comme Tsuneoki (Tsune-chan), mais aussi le cœur de Kichô, l’épouse de Nobunaga. La relation entre elle et Saburô est par ailleurs vraiment plaisante et agréable à suivre.
Chose que j’ai beaucoup appréciée, c’est l’approche de l’Histoire. Malgré toutes les libertés prises avec la vraie Histoire, Nobunaga Concerto parvient à s’accaparer des principaux événements de la vie de Nobunaga pour en faire un ensemble cohérent, convaincant sans trop tordre le cou à la réalité historique. Un petit regret peut-être, c’est le manque de repère chronologique. Cela ne gène cependant pas trop le scénario, l’ensemble se s’enchaîne très bien.
Les Japonais sont plutôt bons pour la réalisation de dramas « historiques ». Les décors sont toujours soignés, et plus particulièrement encore les vêtements. Il est par ailleurs intéressant d’observer le style vestimentaire de Saburô/Oda qui suit très bien le développement du personnage, de son adaptation, tout en gardant une réelle particularité.
Si cette réalisation est réussie, j’ai juste regretté le manque de diversité dans les décors au sein du château du clan Oda. C’est récurrent dans beaucoup de séries de ce genre (encore que les taigas de la NHK doivent avoir des budgets bien plus importants), mais je l’ai plus ressenti ici.
Sur le plan musical, c’est ici également réussi ; les différents thèmes accompagnent la plupart du temps de la meilleure manière possible chaque événement, chaque moment important en lui faisant gagner en intensité.
Du côté casting, il n’y a rien à redire. C’est presque un sans faute. Le principal acteur est le fameux Oguri Shun. Il est juste épatant. Il alterne avec brio des passages drôles, à la limite du burlesque parfois, tout autant que les séquences beaucoup plus graves, tristes ou éprouvantes. J’ai vraiment vécu son personnage de Saburô. Rien à redire : il fut excellent. Je retrouve par ailleurs plusieurs acteurs que j’affectionne beaucoup, notamment l’excellent et classe (!) Fujiki Naohito dans le rôle du conseiller de Nobunaga, Takenaka Hanbee. Cela faisait longtemps aussi que je n’avais pas retrouvé Yamada Takayuki, ici dans le rôle d’un homme qui deviendra le célèbre Toyotomi Hideyoshi ; j’ai mis quand même beaucoup de temps à m’habituer à ce personnage obscure. Cette série a été aussi l’occasion de retrouver Shibasaki Kou, dans le rôle de l’épouse de Nobunaga, Kichô, que j’ai trouvé progressivement convaincante, essentiellement dans sa façon de montrer son attachement pour Saburô/Oda.
La conclusion de la série a le mérite de mettre l’eau à la bouche. On a droit à un retournement brutal avec le vrai Nobunaga qui montre alors son véritable visage. Un film, fin janvier 2016, va conclure la série. J’imagine déjà quelques rebondissements éclatants avec un tel final ; j’ai vraiment hâte de pouvoir ce film (voir le trailer) !
J’ai aimé Nobunaga Concerto, j'ai même adoré, si ce n’est plus. C’est la curiosité qui m’a amené à commencer cette série, ainsi que son affiche sympathique et les divers avis positifs que j’avais pu lire. Au final, c’est une œuvre vraiment aboutie que Fuji TV nous offre et que Crunchyroll diffuse chez nous. C’est un j-drama qu’il faut voir, vraiment, et plus encore si vous aimez l’Histoire japonaise. Pourtant, sur le papier, c’était risqué, les écueils étaient nombreux et ils furent généralement très bien évités. Même, encore mieux, la série réussit à se transformer, à gagner en profondeur, aider grandement par une réalisation réussie, mais surtout par des acteurs convaincants et efficaces, Oguri Shun en premier lieu, mais pas seulement. Je le redis, mais j’ai vraiment hâte de voir le film, j’espère qu’il sera aussi diffusé chez nous. Nobunaga Concerto rejoint le panthéon de mes j-dramas préférés !
La conclusion de la série a le mérite de mettre l’eau à la bouche. On a droit à un retournement brutal avec le vrai Nobunaga qui montre alors son véritable visage. Un film, fin janvier 2016, va conclure la série. J’imagine déjà quelques rebondissements éclatants avec un tel final ; j’ai vraiment hâte de pouvoir ce film (voir le trailer) !
J’ai aimé Nobunaga Concerto, j'ai même adoré, si ce n’est plus. C’est la curiosité qui m’a amené à commencer cette série, ainsi que son affiche sympathique et les divers avis positifs que j’avais pu lire. Au final, c’est une œuvre vraiment aboutie que Fuji TV nous offre et que Crunchyroll diffuse chez nous. C’est un j-drama qu’il faut voir, vraiment, et plus encore si vous aimez l’Histoire japonaise. Pourtant, sur le papier, c’était risqué, les écueils étaient nombreux et ils furent généralement très bien évités. Même, encore mieux, la série réussit à se transformer, à gagner en profondeur, aider grandement par une réalisation réussie, mais surtout par des acteurs convaincants et efficaces, Oguri Shun en premier lieu, mais pas seulement. Je le redis, mais j’ai vraiment hâte de voir le film, j’espère qu’il sera aussi diffusé chez nous. Nobunaga Concerto rejoint le panthéon de mes j-dramas préférés !
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