[ Actu ] Le mont Fuji au patrimoine mondial de l'UNESCO

Le mont Fuji, symbole du Japon, a été classé patrimoine culturel par l'UNESCO en juin 2013.

Le dix-septième site du Japon classé par l'Unesco
La partie classée par l'Unesco comprend le sommet de la montagne et, répartis sur les pentes et à son pied, sept sanctuaires, des auberges accueillant les pèlerins et un groupe de «phénomènes naturels révérés» (des sources, une chute d'eau, une pinède et des arbres moulés dans la lave). Le volcan, à environ 100 km au sud-ouest de Tokyo, s'élève à 3.776 mètres d'altitude et ses pentes sud descendent jusqu'aux rivages de la mer dans la baie de Suruga.
Le Mont Fuji est le dix-septième site du Japon classé par l'Unesco. A côté des monuments historiques de l'ancienne Kyoto, on trouve aussi le mémorial de la paix d'Hiroshima, les sanctuaires et temples de la ville de Nikko, les monument de l'antique capitale Nara, ou encore le très célèbre sanctuaire shinto d'Itsukushima, avec son «tori» (portique) rouge les pieds dans l'eau.

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Au pays du soleil levant, le mont Fuji (Fuji-san) est très important. Il a d'ailleurs été classé patrimoine mondial non pas pour le paysage fabuleux mais bien pour son côté culturel. Le mont Fuji a un rapport direct avec les pratiques religieuses des japonais.
Son ascension est longue et fastidieuse à l'instar de la vie.
Il faut d'abord traverser une rivière afin de "quitter le monde des vivants", puis se purifier (visite de temples). Ensuite, les  visiteurs traversent de nouveau une rivière afin "d'arriver" dans le monde des esprits. Commence alors la longue et dure ascension, représentation de la vie. Si possible il vaut mieux arriver au sommet pour le lever du soleil afin de ressentir pleinement la présence du Bouddha.
On renait alors purifié pour retourner dans le monde des vivants.
(Les japonais croient en la "circulation" de tout être, réincarnation. Le croisement entre le monde des vivants et celui des morts est très important pour eux. Le soleil levant représente un retour au monde des vivants, terminant le cycle de la circulation des êtres)