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Une petite histoire Empty Une petite histoire

Lun 22 Fév 2016 - 0:06
Voilà quelque chose que j'ai écris il y a quelque temps. C'est la première fois que je fais une histoire de ce genre.
Bon, pour le prénom du héro, j'avoue que je n'avais aucune idée, alors je l'ai piqué... x) A la base j'aime bien le prénom Sébastien et ses dérivés mais là, j'avais tout utilisé.
Peut-être qu'un jour j'écrirai une autre histoire avec ces personnages, je les aime bien.
En attendant, bonne lecture (si vous avez le courage) Smile
PS : Désolée pour les fautes. Moi et l'orthographe on ne s'entend pas très bien...

Sébastian

 
Dans un autre monde, à une époque antérieure.
 
 Je m'appelle Sébastian et j'ai été « vendu » à l'âge de sept ans à des monstres. Et je ne regrette rien. Sans ça, je n'aurais jamais su ce qu'était le vrai bonheur.

 Je ne sais pas ce qui c'est passé quand j'étais gamin. Je sais juste que j'ai été abandonné et recueillis par un couple sympathique qui avait une fille de mon âge, c'est à dire cinq ans. Au début, d'après les dires, je ne parlais pas. Mais grâce à leur efforts et grâce au caractère de leur fille, Mathilde, je m'adaptai très vite et devins un garçon tout à fait joyeux et insouciant.
 Ces deux ans sont passés assez vite et je n'en ai que très peu de souvenir. Je m'amusais, je considérais ce couple comme mes propres parents, j'étais logé et nourri, tout allait pour le mieux. Vraiment.
 Mon père passait sa main dans mes cheveux, même si je ne le voyais pas souvent, cette sensation restera à jamais gravé dans mon être. Ma mère répétait tous les jours à quelle point elle me trouvait mignon et intelligent pour mon âge. Mathilde aimait jouer avec moi et découvrir tous les mystères qui nous entouraient. Je ne pouvais faire autrement que de la suivre. Elle était tellement enjouée, tellement gentille et souriante que j'aurais fait n'importe quoi pour elle.
 Nous vivions dans une grande maison, ce qui me fais dire aujourd'hui que cette famille n'étais pas pauvre et peut-être même très riche, vu les conditions humaines que nous avions depuis des années.
 En gros, tout était pour le mieux. Jusqu'au jour ou nous avons reçus la visite de deux hommes. Mathilde et moi étions caché et nous écoutions nos parents parler à ces étranger dans le salon. Bien évidement, nous ne comprenions rien. Je me souviens juste du regard fataliste de ma mère et du soutien apporté par mon père à côté d'elle. Les deux hommes vinrent souvent à la maison après ça. Je ne leur accordais pas plus d'importance.
 Puis un jour, alors que Mathilde et moi jouions dehors, nos parents et les deux hommes vinrent nous chercher. Ma mère s'approcha de moi, mis un genoux à terre en me prenant par les épaules et me dit :
 ­-  Sébastian, tu vas devoir partir avec ces messieurs aujourd'hui.
 - Pourquoi ?
 - Parce qu'il le faut. C'est pour ton bien.
 Et j'ai obéis. Sans discuter, J'ai suivis les deux hommes jusque dans leur calèche, accompagné du faux sourire de ma mère, du regard triste de mon père et d'un :
 ‑ Reviens-vite !
 Crié par une Mathilde avec un grand sourire. Je suis monté dans la calèche et je suis partis.
 Pour toujours. Je ne les ai jamais revu.
 Je n'ai jamais sus pourquoi ils avaient fait ça.

 La calèche faisait un bruit monstre, j'étais secoué dans tous les sens. J'étais en compagnie du conducteur, un des deux hommes était assis en face de moi et l'autre sur un cheval. A l'époque, et n'étant qu'un gamin, j'étais tellement pris dans mes questions et ma curiosité que tout ceci m'échappait. Mais maintenant, je peux clairement dire que j'étais gardé comme un prisonnier.
   A partir de là, mes souvenirs ne font plus clairs.
 Après plusieurs heures de route, nous arrivâmes en vu d'un manoir. Il était assez imposant, isolé de toutes civilisations et à côté de la mer, posé sur un parterre d'herbe pile à côté d'une plage.
 On s'arrêta devant la porte et on me fit sortir de la calèche. Toujours accompagné des deux hommes, on m'introduisit dans le manoir et on fit halte dans le hall qui était immense, en face d'un très grand escalier. Un homme de grande stature le descendit, les deux hommes s'inclinèrent brièvement et s'éclipsèrent. Celui qui venait de descendre l'escalier ne s'embarrassa de rien. Il se planta devant moi en disant :
 ‑ Tu vas devenir le serviteur de mon fils qui a deux ans de plus que toi. Son valet. Ou son majordome si tu préfères.
 Majordome ?
 ‑ Il est là-haut, dans sa chambre. Suis-moi.
 Je le fis.
 ‑ A partir de maintenant, tu seras sous ses ordres. Si tu nous désobéi, tu auras à faire à nous, mon petit !
 Il s'arrêta devant une porte, frappa et l'ouvrit. Un garçon blond aux yeux verts nous regarda. L'homme me poussa à l’intérieur, lança un :
 ‑ Voici Sébastian, mon fils. Amuse-toi bien !
 Puis il referma la porte derrière lui.
 ‑ Alors c'est toi Sébastian ? me dit le fils en question. C'est quoi ce que tu portes ? Tiens, tu mettras ça.
 Il prit une pile de vêtements et me jeta le tout dessus. Je les rattrapai comme je le pus.
 ‑ Il y en a d'autre qui t'attendent dans ta… « chambre ». Je te montre.
 Je le suivis. En même temps je n'avais pas vraiment le choix. Il ferma sa porte à clef et descendit le grand escalier. Il passa par les cuisines, alla dans l'aile gauche du manoir, monta un escalier étroit en bois qui grinçait et poussa la dernière porte qui était en piteux état et qui pouvait à tout moment sortir de ces gonds.
 ‑ Voilà , c'est là. Je te laisse t'installer. Tu travailles à partir de demain.
 Il était sur le point de parti quand il rajouta :
 - Au fait, un précepteur viendra deux à trois fois par semaine pour t'apprendre tout ce qu'il faut.
 Et il partit pour de bon.
 Il n'avait pas neuf ans. Il ne parlait pas et n'agissait pas comme quelqu'un de neuf ans.
 Je m'avançai dans la pièce et tenta en vain de fermer la porte. Puis j'observai. Jamais je n'oublierai cet endroit. C'était une petite pièce avec une toute petite fenêtre placé sur le toit. Elle n'avait pas servi depuis très longtemps. Il y avait une sorte d'armoire et un lit. Ou à peu près. Au moins, il y avait l'armature en bois, un matelas très fin et des couvertures. Je posai les vêtements que j'avais dans les bras sur le lit et allai ouvrir la fenêtre en faisant un peu d'escalade, histoire d'aérer cet air remplit de poussière. Puis j'entrepris de fouiller l'armoire ou j'y trouvai quelques tenues. Ensuite, je dépliai les vêtements que le garçon m'avait donné. Il y avait une chemise blanche, une cravate, un pantalon noir et un frac ou se trouvait une montre à gousset et des papiers signés dont je ne connaissais pas la nature. Manquait plus que le monocle, le chapeau haut de forme et la canne et se serait parfait…
 Bien sûr, plus les heures avançaient, plus je commençais à pleurer. Quand allai-je revoir ceux que j'aimais ?
 C'est à ce moment que j'eus faim. Je laissai donc tout à sa place et me dirigeai vers les cuisines vu plus tôt. Je fis la rencontre de la cuisinière et de ses commis. Ils étaient tous très gentil. La femme s'approcha de moi.
 - Alors c'est toi Sébastian ? Celui qui va en partie travailler avec nous ?
 Je lui fis un petit sourire.
 - Tu ne parles donc jamais ?
 ‑ Seulement quand j'en ai besoin, dis-je.
 ‑ Oulà ! C'est paroles ne devraient jamais sortir des lèvres d'un enfant comme toi ! Ne sois pas un adulte avant l'âge. Tiens, tu peux m'appeler Nina, ça me fera plaisir. Je parle, je parle, mais tu es peut-être ici parce que tu as faim ?
 J’acquiesçai.
 ‑ Bien. Assied-toi quelque part. Je reviens.
 Je montai sur la première chaise venue. Elle était trop haute mais un jeune homme m'aida à m'installer. Quelques instants plus tard, la cuisinière revint.
 ‑ Je n'ai pus te dégoter que ça mais c'est mieux que rien. Reviens ici tous les jours, je te donnerai quelque chose.
 Elle repartit à ses affaires.
 J'avais du pain et une soupe de légume, ce qui était très bon. Une fois finis, j'appelai quelqu'un, nettoyai et partis vers ma chambre. Il commençait à faire nuit, alors je débarrassai mon lit de toutes les affaires et je me couchai.

 Le lendemain, je fus réveillé par un homme. Vu ce qu'il portait, il était plutôt riche.
 ‑ Aller mon enfant ! Lève-toi, et vite. Je suis ton précepteur à partir de maintenant. Je m'appelle maître Enric, et pas autrement. Je suis là pour toi toute la journée d'aujourd'hui. Ensuite, je ne viendrai que pendant deux heures tous les trois jours. Allez, bouges ! me dit-il avec un grand sourire et une tape sur les jambes.
 Je fis donc ce qu'il demandait, les yeux lourds.
 ‑ A partir de maintenant, tu te lèveras toujours avant le lever du soleil, c'est pour être prêt pile quand il montrera le bout de son nez.
 Il prit les vêtements d'hier du bout des doigts et poussa un soupir.
 ‑ Ne laisse jamais traîner tes affaires à terre, jamais. Allez, déshabille-toi que je te montre comment mettre ces vêtements. Et essaye de le retenir, je ne peux te le montrer qu'une seule fois, surtout pour le nœud de cravate.
 J'obéis et une fois finis, je le suivis aux cuisines. En arrivant, je vis qu'il y avait déjà là tous les domestiques présent du manoir. D'après ce que me dit le précepteur, ils partaient tard le soir et revenaient tôt le matin. Je ne sais pas comment ils faisaient. Ils avaient beaucoup de courage.
 ‑ Bon, le matin, tu dois faire deux choses, te nourrir, et préparer le petit déjeuner de ton maître qui est l'héritier, ton employeur. Au passage, tu lui dois le respect et l'obéissance inconditionnelle.
 La cuisinière nous offrit le petit déjeuner et, une fois finit, maître Enric m'apprit à faire celui de l'héritier. Ce fut très simple. Ensuite, il me demanda de le suivre, le plateau remplit de nourriture sur un bras en m'expliquant :
 ‑ C'est la seule façon de faire. Tu vas devoir apprendre. On ne peut utiliser des tables à roulettes dans les escaliers, logique.
 On s'arrêta devant la porte de l'héritier et le précepteur frappa. Il ouvrit la porte, posa le plateau sur la table de chevet, ouvrit les rideaux et dit :
 ‑ Monsieur, c'est l'heure, réveillez-vous.
 L'héritier commença à bouger et maître Enric m'apprit comment s'occuper de lui. Pendant toute la journée. Ce fut aussi la première fois que je montais à cheval. Le soir, quand je fus de retour dans mon lit, j'étais extrêmement fatigué. Au point que je m'endormis tout de suite. Et le lendemain, tout recommença. Sauf que j'étais seul cette fois.
 Et ce fut à ce moment que le cauchemar commença.

 Je n'ai franchement pas envie de m'étaler et de parler en détail des cinq ans qui suivirent.
 Mon maître, l'héritier, et toute sa famille en fait, me battaient. Pour tout et pour rien. Il suffisait que je fasse tomber quelque chose, que j'arrive une minute en retard. Tous les prétextes étaient bon. Tous les jours. J'en ai gardé des traces indélébiles. Seulement je ne pouvais m'opposer à eux, je n'étais pas assez fort. Mon esprit devenait fou, du moins au début. J'étais déprimé, et dans une colère noire. La peur me tiraillait vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept.
 Et je ne pouvais absolument rien faire. RIEN !
 J'aurai voulu être mort, ne jamais naître. Je maudissais mes vrais parents et mes faux parents. Je voulais les retrouver et les tuer. Heureusement, je revins vite à la raison en me disant que ce n'était que le destin, que je n'y pouvais rien. Du moins pour l'instant. Cette litanie dura des mois.
 Et je me souviendrais toujours de ce qu'ils me faisaient.
 En parallèle, je continuais d'apprendre. En même temps, Je ne pouvais rien faire d'autres. C'était mon seul objectif. Devenir le meilleur. Je me réfugiais tout le temps dans les cours avec l'aide de maître Enric qui savait ce qui se passait dans ce manoir et qui m’appréciait à ma juste valeur, deux heures de tranquillité. Je devins un élevé assidus, prometteur, intelligent et fort.
 J'appris absolument tout. En passant par le ménage et la cuisine, à l'apprentissage des lettres, de l'histoire-géographie, jusqu'au maniement des armes et à l'équitation.
 C'est au bout de deux ans que je commençais à avoir des cauchemars. Ils me hantaient. Je me réveillais toutes les nuits en sueur. C'est aussi au bout de deux ans que l'idée de me venger m'envahit. Je voulais être libre. Maintenant que j'y pense, un gamin de neuf ans ne devrait jamais pouvoir avoir ce genre de pensées.
 Ma vengeance s'effectua trois ans après, pendant la nuit, alors qu'il n'y avait personne dans le manoir et que tout le monde dormait.

 Je m'étais levé vers deux heures du matin, en pleine forme. J'avais volé un sac et j'y avais mis des vêtements, de l'argent et des vivres. Dans la cuisine, j'avais prit des couteaux et les avaient mis à ma ceinture. Ensuite, je m'étais dirigé vers les chambres.
 Et j'avais tué tout le monde.
 Malheureusement (ou heureusement), l'héritier ne s'était pas réveillé avant.
 Dans tous les cas, j'étais devenu un tueur à douze ans. Après ceci, je pris la fuite.
 J'avais couru. Couru pendant des heures et des kilomètres. Mes jambes ne me portaient plus, mais tant que je ne m'effondrais pas, je ne m'arrêtais pas. Au bout de quelques heures, dès que je vis le soleil commencer à se lever, je m'arrêtai sous un gros arbre à l'orée d'une forêt et en profitai pour me nourrir, boire et surtout me reposer le plus possible. En même temps, je n'avais pas grand chose d'autre à faire. De plus, les corps et ma disparition avaient dû être découvert.
 Plusieurs heures après, je décidai de rejoindre une ville, le seul endroit ou j'aurai quelques chances de survivre. Alors je me remis en route et marchai, à l'ombre, avec discrétion, pour éviter d'être vu par ceux que je croisais.
 Au bout de quelques jours, les rations commençaient à se faire pauvre, je diminuai la quantité à consommer, mais il n'empêche qu'elles baisaient.
 Puis, c'est là que je trouvai enfin une ville digne de ce nom. Elle était immense, très peuplée et un château dominait toutes les habitations du haut de sa petite colline. A l'époque, pour un gamin comme moi, c'était presque le paradis.
 Je redescendis sur terre et décidai de m'y installer. Je savais que maintenant la vie allait être dur mais qui ne tente rien n'a rien. Je me mis à un emplacement libre dans une ruelle sombre peuplée de vieillards et d'enfants de mon âge voir plus âgés. Vu les conditions et les regards qu'on me jetaient, je décidai de garder mes affaires tout le temps avec moi et de rester le moins possible dans les environs. Comme je voyais sur certain mur, beaucoup avaient fait un signe pour dire que cet endroit était déjà prit. Du coup, je fis pareil : une croix.
 Avec mon sang.
 Comme ça j'étais tranquille.
 Je vivais avec mes réserves encore pendant deux ou trois jours. Le premier jour, je me mis à visiter la ville, mais elle était tellement grande et les gardes qui étaient en ronde prêtaient tellement attention à mes faits et gestes que je ne faisais pas grand chose et que je me perdais assez souvent. J'arrivais quand même à me repérer aux alentours de l'endroit où je m'étais installé, surtout que je n'étais pas si loin du château.
 Au bout de deux jours je me demandais comment faire pour avoir plus de nourriture sans gaspiller mon argent tout de suite. J'avais alors deux solutions : la première aller au château pour récupérer tous ce que les domestiques jetaient, la deuxième, voler. Je choisis la moins dangereuse. Voler.
 Je préférais avoir à faire à des gardes dans un endroit ou je pourrai m'échapper. Et pour ça, en plus de m'habiller qu'avec du noir, je fis quelques repérages.
 Ensuite, je commençai à voler. C'était facile en fait. Personne ne me remarquait. Il suffisait de se déplacer dans l'ombre, de courir et d'avoir des planques. Je ne me fis jamais arrêter et l'argent volé me permettait de vivre et de m'habiller. Parce que plus les mois avançaient et plus je grandissais.
 Je ne me fis jamais prendre. Ou de peu. Jusqu'à ce fameux jour.

 Comme d'habitudes, je me baladais dans les rues, les mains dans les poches, quand je vis un homme, aussi habillé en noir, apparemment non-armé et avec beaucoup d'argent accroché à ça ceinture.
 Il ne fallait pas laisser passer ça.
 Comme toujours, j'attendis qu'il y est moins de monde puis je m'approchai de lui. J'attrapai un petit couteau, approchai ma lame de la ficelle de la bourse quand l'homme en noir m'attrapa la main.
 J'avoue avoir eu la peur de ma vie.
 Je le regardai. L'homme me transperça du regard puis serra sa main autour de mon poignet pour que je fasse tomber le couteau. Dès qu'il toucha le sol, je repris mes esprits et me débattis.
 - Lâchez-moi !
 Mais il avait une poigne de fer et je ne pouvais bouger. Il leva un sourcil.
 ‑ Viens avec moi, toi.
 ‑ Non !
 Il me tira derrière lui jusqu'à un endroit où il n'y avait personne, puis il me plaqua contre le mur. Là, je ne pouvais vraiment plus bouger. Il me força à le regarder dans les yeux et je lâchai encore un :
 ‑ Lâchez-moi !
 Un peu tremblant, je dois l'avouer. Et comme si ça allait marcher.
 L'homme fit un sourire.
 ‑ C'est rare qu'on s'oppose à moi. La plupart du temps on dit de moi que je suis intimidant.
 Je lui lançai un regard noir.
 - Tu as quel âge ?
 ‑ Quatorze ans.
 ‑ Tu t'appelles comment ?
 ‑ Qu'est-ce que ça peut vous faire ?
 ‑ Si tu veux rester intact, tu ferais mieux de m'obéir.
 Intact ? Il blague là ? … Non ?
 ‑ Sébastian.
 ‑ Sébastian comment ?
 ‑ Aucune idée.
 Il hocha la tête. Et commença à fouiller dans mes poches. Il y trouva la contrat avec mon ancien maître que j'avais complètement oublié de jeter et de l'argent. Il décrocha mon sac remplie de mes affaires et fis un constat quand il regarda ma ceinture.
 ‑ Tu as des armes. Je suis sûr que tu ne sais même pas t'en servir.
 ‑ Bien sûr que si ! Vous croyiez quoi ?
 ‑ Très bien.
 Il me lâcha.
 ‑ Alors attaques-moi.
 Quoi ?
 Je restai planté devant lui, les bras ballants.
 ‑ Allez, attaques-moi.
 - Mais…
 Il attendait, le regard malicieux. Je voulais m'enfuir, mais il était devant moi et j'avais le mur qui me bloquais derrière. Du coup, j'essayai de rester neutre et je m'approchai de lui comme si de rien n'étais. Je le vis écarquiller les yeux au moment ou je tombais dans ses bras. Il fit un pas en arrière, je sortis un couteau et, comme par réflexe, il me bloqua les deux bras alors que ma main qui tenait l'arme n'était plus qu'à quelques centimètre de son cou.
 ‑ Sale gamin ! dit-il avec un vrai sourire.
 Il me repoussa et je me pris le mur dans le dos. Je n'attendis pas une seconde de plus pour l'attaquer de nouveau. Il fit encore un pas en arrière et fit un contre d'une main. Après ça, je ne m'arrêtai plus de l'attaquer mais il me bloquait toujours. Au bout d'un moment, il sortit une dague et au lieu de se défendre, attaqua. Là, ça changea la donne. Je réussis à échanger quelques frappes avec lui mais au bout de quelques secondes, il me désarma, me pris le bras gauche, le mis en arrière et je tombai à genoux en poussant un cri. Il s'approcha de mon oreille :
 ‑ Alors, on fait moins le malin, petit.
 ‑ Ne m'appelez pas comme ça !
 Il tira sur mon bras et je fis la grimace. Je ne voulais pas crier une seconde fois.
 ‑ Tu es doué. Tu as même réussis à me faire sortir mon arme. Bravo. Tu voudrais devenir mon élève ? A une condition bien sûr. Que tu m'obéisses. Comme je l'ai dis plus tôt.
 Je répondis :
 ‑ Obéir, ce n'est pas un problème (après tout, je ne faisais que cela avant), mais être avec vous si, une peu plus, je dois avouer.
 Je le senti sourire.
 ‑ Évites de dire ce genre de chose. Tu as du potentiel et je ne voudrais pas te laisser à la rue.
 Je pinçai les lèvres. J'avais peur. Et je ne savais pas de quoi. L'homme le senti.
 ‑ Ton pouls s'accélère.
 Il me lâcha le bras et je me retournai vers lui tout en restant à terre.
 ‑ Bon, qu'est-ce que tu penses de ma proposition ?
 Je ne répondis pas. Il me regarda droit dans les yeux en disant :
 ‑ Sébastian ? Répond !
 Je baissai les yeux.
 ‑ Tu vois ? Tu sais tout de suite qui est ton maître.
 ‑ Sadique.
 Il fit un petit sourire et me tendit la main. Je la regardai un instant avant de la prendre et de me relever.
 ‑ Tu ne parles pas beaucoup. Je prend ça pour un oui. Alors j'espère te revoir, demain, ici, avec toute tes affaires.
 Il me tourna le dos et rajouta au dernier moment :
 ‑ Au fait, je m'appelle Martin, et je suis un assassin.
 Il disparut au détour d'une rue. Je ne savais plus quoi penser. Bizarrement, le lendemain, je me retrouvai en face de lui, avec son éternel sourire et son regard malicieux. Sans un mot, il tourna les talons et je le suivis.
 Il me montra et m'expliqua tout. On alla dans le repère des assassins, un endroit secret au fond d'une forêt, remplie de tente et bien aménagé. Il m'expliqua que sur la route qui y menait, il y avait des pièges, énormément de pièges, et des rondes, complètement aléatoires. Quand on approchait du repère, il fallait imiter le bruit d'un oiseau ou siffler, chaque sifflement voulait dire quelque chose, et je les appris très vite.
 Martin m’entraînait tous les jours au maniement des armes ou au combat à mains nues. Je n'en pouvais plus, j'avais des courbatures et étais fatigué, mais je m'améliorais. Je ne réussis jamais à battre Martin. Par contre, j'arrivai à son niveau.
 Après seulement trois ans, je devins officiellement un assassin. Sans jamais tuer personne. Je faisais plutôt l'informateur pour eux, je ne voulais plus tuer, et étrangement, on respecta ce choix.
 Par contre, et je ne sais absolument pas pourquoi, le chef ne m’appréciait pas et c'était réciproque. Mais on ce respectait.
 Je me retrouvai donc, au bout de trois ans, en face de lui dans son bureau, sous sa tente. Sans trop de politesse, ni pas assez, il me donna la plaque des assassins. Mais, contrairement aux autres qui avaient une perle verte dessus et aux seniors qui avaient une perles dorée, j'en avais une violette. Au passage, cette plaque, avec ces bords tranchants, servait aussi à combattre. J'interrogeai le chef à propos de la perle et il me répondit, laissant pour une fois son ton trop sérieux de côté :
 ‑ Parce que tu n'es pas comme nous Sébastian, et Martin t'as protégé, il a tout fait pour que tu ne sois pas comme nous. Il t'a protégé de moi, et de tous les autres assassins. Grâce à lui, tu as eu une énorme réputation. Tu es unique en ton genre, Sébastian, tu n'as pas passé les prérequis comme tous les élèves qui sont là. Tu es spécial. Tu nous appartiens, mais en même temps, tu ne nous appartiens pas. Tu ne nous a jamais appartenu.
 Je rangeais ma plaque dans la poche intérieure de ma veste et commençai à sortir quand le chef rajouta :
 ‑ Tu es libre, Sébastian.
 - Merci, murmurai-je.
 Effectivement, j'étais enfin libre. Je mis ma capuche et disparut dans la forêt.

 C'est comme ça que je me retrouvai dans une auberge à boire le plus fort alcool que je pouvais. Et comme je tenais, je buvais. J'avais de l'argent pour cela. Ma capuche cachait la moitié de mon visage, je me sentais bien dans ma cape et je ne savais absolument pas quoi faire. J'aurai peut-être dû rester avec les assassins si c'était comme ça.
 Oh, et puis non, j'étais bien ici. Et je pouvais aller les retrouver quand je voulais. D'ailleurs, pendant plusieurs mois, je restai sur place, à flâner.
 Un jour, un gamin habiller en noir vint s’asseoir à deux chaises d'écart. Il devait avoir quatorze ans, mais j'appris plus tard qu'il en avait seize à cause de sa petite taille qu'il détestait. Un gamin ? Ici ? Il s'installa et commença à parler avec l'aubergiste. Visiblement, ils se connaissaient. Je ne leur prêtais pas plus d'attention. Jusqu'à ce que l'aubergiste l'appel altesse.
 Hein ? Attend… Altesse ? Ce serait… Un prince ?
 Du coup je fis un peu plus attention à la conversation. Mais rien d’intéressant. Alors je quittai le bar et revins deux jours plus tard. Le prince ne venait pas régulièrement mais je le croisais quelque fois. Et il s’interrogeait sur mon compte. Au point de me faire suivre, ce qui ne marcha absolument pas. Je me demandai bien pourquoi ce jeune prince était si curieux. Et pourquoi moi je l'étais à son sujet.
 Et puis un soir, ou plutôt une nuit, je tombai sur lui. J'étais assis sur un haut mur quand j'entendis des bruits de pas et des hommes crier. Sur mon perchoir, on ne me voyait jamais, j'étais dans l'ombre, par contre moi, je voyais tout.
 Et je vis effectivement quatre hommes courir derrière quelqu'un qui était en fait le prince.
 Ah d'accord.
 Je levai un sourcil en souriant. N'empêche le prince courait vite. Ils passèrent juste sous moi et je décidai de faire une bonne action. Je descendis de mon mur, atterris derrière  eux et en deux magnifiques lancé de couteaux, deux hommes furent hors combat. Les deux autres s'arrêtèrent et me regardèrent. C'est alors que je vis une épée traverser la jambe d'un des hommes. Alors le prince aussi ne voulait pas tuer. En duo, on mit le dernier au tapis. Je récupérai et rangeai mes armes, le prince fit de même puis on partit, involontairement, dans la même direction.
 Après plusieurs mètres, je lui demandai, sans être poli, sans utiliser son titre comme il faudrait le faire :
 ‑ Qu'est-ce que vous avez fait pour vous retrouver dans cette situation ?
 ‑ Rien. Rien du tout.
 ‑ Mais bien sûr. Pour avoir quatre hommes à vos trousses, vous n'avez pas rien fait, c'est évident, dis-je avec un franc sourire.
 Il me regarda dans les yeux et fit la moue. Je détournai le regard et ne pus m'empêcher de pouffer. Cela faisait des années que je n'avais pas rigolé. Ça faisait du bien.
 ‑ Ne vous moquez pas de moi !
 ‑ Désolé, mais vous ne faîtes absolument pas prince, vous n'en avez pas l'allure et n'êtes pas habiller comme tel.
 ‑ C'est le but. Au fait, qui êtes-vous ? Je n'ai jamais vu votre visage.
 ‑ C'est le but.
 ‑ Ne me répondez pas surtout, c'est pas comme si j'en avais l'habitude.
 Avec un grand sourire, j'abaissai ma capuche et me présentai :
 ‑ Je m'appelle Sébastian, et je suis quelqu'un de tout à fait banal.
 ‑ Quelqu'un qui se bat comme vous n'est pas banal.
 ‑ Un prince qui se ballade avec quatre hommes au cul n'est pas banal non plus !
 ‑ Oh, ça va, taisez-vous !
 ‑ D'accord, je me tais. En fait non. C'est très dur, vous savez ? Surtout avec vous. Je ne sais pas pourquoi, vous avez un truc…
 ‑ Je vous emm…
 ‑ Chuut ! Un prince ne doit pas dire de gros mots, dis-je en agitant mon doigt sous son nez.
 ‑ Arrêtez avec ce « prince ». Qu'est-ce que vous êtes horripilant. Et ironique. Et sadique. Manquerait plus que vous soyez pervers.
 ‑ Alors celle-là, on me l'a jamais faites. J'ai eu droit à tout, mais celle-là, jamais. Bon, vous devriez rentrer dans le confort de votre château, ce serait mieux pour vous.
 Il me snoba et partit. Je me retrouvai donc seul. Cela fit comme un vide. Je me sentais étrangement bien avec lui. Mais il était un prince et moi un assassin. On était censé être ennemies.
 Cependant, plus les jours passaient, plus je me sentais seul. Il fallait que je fasse la conversation à quelqu'un. Pas à un assassin, ils restaient trop sur leurs positions. Quand ils avaient une idée en tête, ils ne l'avaient pas ailleurs. Il fallait que j'ai quelqu'un qui puisse me répondre et avec qui je pouvais parler librement, ou presque, et il n'y avait pas beaucoup de personne dans ce cas-là. Enfin, étrangement, il y en avait un.
 Je ne vis plus le prince depuis cette nuit-là. Je décidai donc de l’attirer. Je n'avais pas beaucoup de moyen mais je choisis le meilleur pour un gars comme lui, puisque j'avais appris à le connaître : commettre des méfaits. Et ça marcha. Le prince se déplaça en personne au moment où j'avais fais croire aux gardes que j'avais tué une femme alors que je venais juste de l'endormir.
 Une fois qu'il ne fut plus entouré de tous ses gardes, je le kidnappai. Littéralement. Et je l'emmenai dans les bois, une main sur la bouche et le fis asseoir entre mes jambes derrière un arbre.
 ‑ Je l'ai réalisé ces derniers mois. Je ne peux vivre sans quelqu'un à mes côté. J'ai besoin qu'on me donne des tâches. J'ai besoin… de parler, de me sentir utile, de… Prenez-moi comme majordome. Je l'étais avant, j'ai beaucoup d'expérience. Et vous êtes bon, altesse, je l'ai vu.
 Je retirai ma main, il se leva.
 ‑ Vous m'avez suivi ?
 ‑ Un peu.
 ‑ Je ne sais pas qui vous êtes. Je ne vous fais pas confiance.
 ‑ Vous apprendrez. S'il vous plaît.
 ‑ Je n'ai pas besoin de vous.
 ‑ Je vous en supplie.
 Ma voix tremblait. Le prince s'approcha de moi, prit mon menton et me força à le regarder dans les yeux. Sauf que je ne pouvais soutenir son regard trop sérieux.
 ‑ Pourquoi ?
 ‑ Je vous l'ai dis.
 ‑ Vous êtes étrange Sébastian. D'ailleurs, on voulait justement m'assigner quelqu'un, mais je n'ai besoin de personne. J'aime être seul.
 Après un petit temps de silence, je rajoutai :
 ‑ Je vous dévoilerais tout. Je ne vous mentirai jamais. Je vous obéirai tout le temps, au moindre de vos ordres, même insensés. Je ferai tout ce que vous voudrez. Je vous protégerai au péril de ma vie. S'il vous plaît, dîtes-moi que je peux devenir votre majordome. J'y suis habilité. J'ai eu des précepteurs pour ça.
 ‑ Vous ne savez pas abandonner, n'est-ce pas ?
 ‑ Absolument pas.
 Il soupira et tourna les talons.
 ‑ Relevez-vous. Je ne sais pas pourquoi vous faîtes cela, ni même pourquoi je vais dire ça. J'accepte. J'ai un frère mais… ça me ferais peut-être du bien d'avoir quelqu'un d'autre à mes côtés.
 ‑ Quoi ?
 ‑ On dit comment. Et ne me faîtes pas répéter. Allez, suivez-moi.
 ‑ Très bien, jeune maître.
 J'étais au ange. Le prince, lui, était plutôt perplexe.
 ‑ Vous savez, jeune maître, vous pouvez me tutoyer.
 ‑ Seulement si vous cessez de m'appeler jeune maître.
 ‑ Ah… Ah bah non alors.
 Il me lança un regard noir et j'éclatai de rire.

 Depuis, je le sers. Je suis heureux. Il a tout sut de mon passé mais m'a accepté. Il croit en moi. Au point qu'il ne veuille plus que je le quitte.
 Plus d'un poil.
 Ce qui fut un peu compliqué des fois.
 Surtout pour voir ma compagne.

FIN
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Kouhai
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