Yelïn
Jeu 30 Mai 2013 - 20:23
- Spoiler:
- Voici un petit bout de Role play de mon crus qui date de plusieurs mois et est toujours en cours d’écriture. S'intercalaient normalement entre mes parties celles de l'ami avec lequel j’écrivais. Par respect pour son travail, je ne posterai que les miennes, mais ne vous inquiétez pas, a ce stade de l'histoire cela se suffit a soit même. Merci pour votre attention.
PS: Le monde dans lequel se passe l'histoire est un monde médiéval, ou on trouve des orcs, des elfes, des nains et d'autre joyeusetés comme celle ci ..
Excusez mes fautes d'orthographe. ^^'
Le jour se levait lentement sur Hayron lorsque le jeune demis elfe referma silencieusement la porte de l'auberge derrière lui. Le village était encore endormis, seule la cheminée du boulanger fumait déjà. Le soleil étendait paresseusement ses premiers rayons sur les toits de chaumes, faisant scintiller les arbustes couverts de rosée. Il huma l'air frais et prit le sentier qui menait a la foret. En franchissant la muraille, il vit le chef des gardes qui, comme tous les matins, était fidèle a son poste. Celui ci le salua d'un mouvement de tête, auquel le demis elfe ne répondit que d'un regard.
La foret s’étendait a présent devant lui, dense et vaste, et, a sa vue, il se sentit mieux. Il avança parmi les arbres. Les traces de l'arrivée de l'automne donnaient aux cimes des couleurs chaleureuses qu'il apprécia. Les écureuils pressés s'activaient, les oiseaux se préparaient a la migration, l'air portait des effluves de champignons et de marrons. S'arrachant de mauvaise grâce a sa contemplation, les idées qui le taraudaient lui firent reprendre la marche. Le sentier qu'il suivait coupait aux travers des arbres, et même si le voyage durerait un jour et demis, il s'agissait la du chemins le plus court. La mission dont on l'avait chargé été tout de même pressente et le fait de ne pas avoir le temps de flâner entre les branches le fit se rembrunir.
Il chemina toute la journée, s’arrêtant uniquement lorsque son estomac réclamait pitance. La nuit tomba rapidement et l'air devint plus frais. Le vent qui se levait fit tournoyer ses mèches noires, et rouler d'imposants nuages gris dans le ciel. Même s'il appréciait la pluie, celle ci risquait de ne pas être de bonne augure. Il se trouvait a une bonne demis journée de marche de la capitale et vouloir rejoindre celle ci ce soir lui sembla peine perdue. Il sortit donc du couvert des arbres et chercha dans les clairières environnante un abris, sa visions nullement gênée par la tombée du jour. Il se trouvait dans la campagne paysanne et découvrit ce qui semblait être une grange abandonnée plus facilement que prévus. Il s'abrita, alors que les premières gouttes de pluie mouillaient déjà sa peau blanche. L'elfe prit place sur une balle de paille et ferma la yeux, calquant sa respiration sur celle d'un chouette qui, avortant sa chasse, s'envolait se mettre a l’abri entre les poutres du plafond.
Ce fut trop tard qu'il aperçus la bâton fendant l'air au dessus de lui.
Il sortit de sa torpeur et esquissa rapidement un mouvement de recul mais l'arme le rata d'un bon mètre et finit sa course dans la paille, tandis qu'une voix nasillarde l'invectivait :
- Galopin ! Qui es tu donc pour piquer son abris a une pauvre vieille femme comme moi ?!!
Le bâton frappa a nouveau la paille tandis qu'il se levait lentement.
- Chenapan ! Va t'en vite ou je me ferrais un plaisir de t'es-ca-ga-sser ! Reprit-elle, martelant chaque syllabe d'un coup.
Un rat outré détala de sous l'herbe séchée et l'elfe attrapa le bâton au vol, le stoppant dans sa course.
- Je m'excuse, lâcha t'il, je ne pensais pas que quelqu'un habitait ces lieux. Il détailla rapidement la petite vieille qui lui faisait face.
Elle se tenait le dos d'une mains, courbée sous le poids d'un age très avancé. « L'arme » avec laquelle elle frappait était en fait sa canne qui, occupé a battre le foin, lui manquait cruellement, si bien que chaque gestes la faisait chanceler dangereusement. Elle portait une robe noire et un châle a capuchon trempé, qui couvrait sa tête et ses épaules. S'il l'avait cru aveugle de par le manque de précision de ses coups, il n'en était rien, car s’était a présent deux pupilles noires ou brillait un éclat d'intelligence qui le dévisageaient.
-Qui es tu donc ? Finit elle par demander, un soupçons de nostalgie dans la voix.
Il réfléchit quelques instants avant de lâcher la réponse, sa méfiance reprenant le dessus. Devait il mentir sur son nom afin de préserver sa mission et son identité ? Il reconsidéra la vieille et ne pu s’empêcher de sourire intérieurement. Non, il ne risquait rien.
-Je me nomme Kahil Wellendel...
-Et vous ? Finit il par glisser.
Il avait hésité a poser cette dernière question. Il ne souhaitait nullement entamer la conversation, la fatigue qu'il sentait poindre risquait de le compromettre, juste s'informer. Il chassa sa lassitude d'un léger soupir et se composa un visage inexpressif.
La femme lâcha un grognement, et s'appuyant sur sa canne, rejoignit lentement le fond de la grange .
-Il fut un temps ou l'on me nommait Randa, mais aujourd'hui, il n'y a guère plus personne pour m'appeler. Allons, jeune sang-mêlé, le temps m'a aigris et un peut de compagnie me ferrai du bien. Acceptera tu de partager le repas avec une vieille chouette comme moi ?
L'allusion de Randa a ses origines bâtardes fit hausser un sourcil au demis elfe. Elle ramena également a son souvenir des sentiments douloureux qu'il s’était efforcé d'enfouir dans les méandres du temps.
Il la rejoignit pensif, alors qu'elle allumait un feu, la pluie crépitant sur les planches du toit.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|