[J-Drama] Atsu-Hime

Basé sur le roman de Tomiko Miyao, Tenshō-in Atsuhime, cette série relate l'histoire de la princesse Atsu - originaire d'une famille de saumurai de la province de Satsuma - qui fut appelé à devenir l'épouse du 13ème shogun d'Edo, Tokugawa Iesada.
L'histoire se déroule au cours d'une période des plus importante de l'histoire du Japon, le Bakumatsu, qui va se conclure par la chute du shogunat des Tokugawa et à la révolution Meiji.

Ce n’est encore qu’un avis provisoire. Je n’ai vu que les 15 premiers épisodes. Et je suis plutôt séduit par cette série. Pour être plus exact, j’avais vu les 10 premiers épisodes il y a quelques temps déjà ; devant la difficulté à trouver la suite, je l’avais mis en pause. De fait, il s’agit donc aussi du premier taiga que j’ai essayé ; avant Ryômaden et Yae no Sakura.
Je me suis de nouveau intéressé à cette série il y a peu de temps pour une raison : Aoi Miyazaki que j’ai trouvé excellente dans Going my Home (2012) ou encore le film Tsure ga Utsu ni Narimashite (2011). Gros coup-de-cœur pour cette actrice (qui joue essentiellement dans des films d’ailleurs). Fallait que je me remette à regarder Atsu-Hime.

Le début de ce Taiga est, quand même, peu révélateur du potentiel de la série. Depuis, j’ai compris que c’est surtout dû au format : le même problème se rencontre avec Yae no Sakura qui demande aussi quelques temps pour que l’histoire se lance réellement, sans compter les « baisses de régime » de temps à autre. Ce sont des séries fleuves de 50 épisodes qui permettent de fait une narration plus posée, de prendre plus son temps pour présenter et raconter les choses, temps morts compris. C’est forcement déroutant quand on est habitué au format court habituel des dramas entre 9 et 12 épisodes.

Le tout est d’entrer dedans, et une fois fait, le plaisir y est. Sans compter les acteurs qui sont plutôt convainquant. Evidemment l’attachante Atsu avec Aoi Miyazaki ; Eita dans le rôle de Komatsu, le très bon Takahashi Hideki dans le rôle du daimyo Nariakira, et plein d’autres sont plaisant à suivre. Ma seule déception serait pour Ozawa Yukiyoshi, son rôle de Saigo Kichinosuke est à des lieux de l’impressionnant et charismatique Kikkawa Kouji dans Yae no Sakura ; la comparaison lui est fatal.

L’histoire, jusqu’ici, se suit bien, elle trouve quand même son rythme à partir d’un moment clé, et, là, de péripétie en péripétie, l’ensemble est des plus intéressants à suivre, voire, parfois même, passionnant. La musique aidant bien à mettre les passages importants en valeur.

La trame de fond historique de la série me plait vraiment. J’ai parlé à plusieurs reprises de Yae no Sakura avant, c’est aussi parce que leur histoire respective se passe en même temps. Suivre les deux dramas (et même Ryômaden) permet d’avoir plusieurs angles de vue des plus intéressants sur cette période des plus intéressantes de l’histoire du Japon. Bien évidemment, dramas = séries romancées ; mais elles conservent une part d’historicité importante et, de plus, elles offrent aussi un point de vue des Japonais sur leur propre histoire. J’aime bien ça. C’est sans compter tout ce travail pour rendre compte de l’ambiance de cette époque, sur les décors, les costumes, la façon de parler, etc.

Bref, je n’en suis encore qu’au début, le plus important est à venir. Mais c’est un début plutôt convainquant.

Faut que je laisse un commentaire là... Parce que, ouah, purée quoi !

Épisodes 27-28.

On est arrivé au passage que j'attendais, non que j'appréhendais. (Et j'avais raison de craindre ce qui s'annonçait comme inévitable...)
Mais quels épisodes !
De beaux épisodes, prenants, poignants ; une séquence passionnante. Et je pourrais encore en rajouter des qualificatifs.

Tout cet arc au palais, d'Atsu en tant qu'épouse du shogun, est vraiment bon. Mais, sincèrement, au delà de la simple -Histoire- qui est déjà elle-même des plus intéressante (même s'il y a bien évidemment des libertés prises), c'est, je crois, surtout le duo Miyazaki Aoi (Atsu) et Sakai Masato (le shogun Tokugawa Iesada) qui m'a le plus surpris. Et dans le bon sens du terme. En fait, je n'avais pas à être surpris, ensemble, ils m'avaient déjà séduit dans My So has got Depression.
Les moments qu'ils passent ensemble sont presque des moments rares, au milieu des maintes péripéties à la court et au sein de l'Ooku ; ils sont rares mais racontés et mis en scène avec justesse, avec un beau couple, une belle relation. Je suis plus que sous le charme !

Maintenant, ça ne va pas être évident... ='/